Ensayo: El deseo
Enviado por Sara • 28 de Enero de 2018 • 1.152 Palabras (5 Páginas) • 501 Visitas
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2-La puissance du désir :
a) La passion ou l’intensité du désir : Nous comprenons que l’essence de la passion a une abdication de l’esprit face au pouvoir du corps. La passion est ce désir puissant qui prive le sujet de la maitrise de lui-même et plus radicalement de sa liberté. Pourtant cela ne signifie pas que le passionné soit totalement en souffrance. La passion est la soumission de l’individu á des forces sur lesquelles il n’a pas prises. Il semble évident que la passion est un danger pour l’individu car d’une part le passionné peut penser d’une manière totalement logique, même si l’ensemble de sa réflexion est prédéterminé par la passion qu’il cherche à suivre, c’est la thèse que développe Kant qui écrit que « la passion se conjugue avec la réflexion la plus froide ». D’autre part le passionné se coupe totalement d’autrui et de ses conseillers et se satisfait de son propre isolement. A partir de ce constat Kant a conclu que la passion est une maladie et que le passionné refuse toute aide. Il faut donc autant que possible empêcher les passions, car elles ne peuvent qu’entrainer l’immortalité voire la d’destruction de soi. Cependant face à cet constat, apparaissent certains soulignement que si les passions peuvent apparaitre au niveau individuels, elle permettent à l’individu d’aller au-delà de lui-même. On peut dire qu’il y a un pouvoir créateur, Hegel écrira que « rien de grand dans le monde ne se fait sans passion », autrement dit, la passion est un moyen de libérer l’énergie individuelle et faire avancer le progrès historique. Pour Schopenhauer, le désir est á distance et il est négatif. Pour Rousseau, le désir est á distance mais il est positif (le désir est une chose cristallisé). Pour Deleuze, nous sommes proches de nos désirs, et ils peuvent être positifs ou négatifs (un désir est un agencement, une construction complexe).
b) Une typologie du désir : Face á cette ambiguïté de la passion, il semble nécessaire de pouvoir classer nos désirs, c’est ce que fait Epicure ; - Naturels et vain ; et dans le naturel o trouve le naturel seulement (envie), et le nécessaire (le besoin), et dans le nécessaire on trouve, le bonheur, la tranquillité du corps, et vie.
Epicure nous indique que le désir doit être l’objet d’un contrôle sinon d’une stratégie. Le sujet doit en effet rejetait les désirs impossibles et se méfier des désirs naturels non-nécessaire, c’est á dire des ennuis. En effet celle-ci risque de nous entrainer dans une spirale infinie ou chacun cherche sans cesse de satisfaire des désirs plus complexes.
Par ailleurs Epicure ajoute à cette conception qualificative une exigence qualitative ; non-seulement nous devons sélectionner nous désirs, mais de plus nous ne devons pas trop désirer ou désirer passionnément. C’est pourquoi il insiste sur la notion de la tempérance ; chaque sujet doit savoir se tenir entre les excès pour ne pas mourir de désir ou toute au moins se perdre dans ses désirs. Cependant, n’est-ce pas là un risque á savoir perdre toute excitation au nom quiétude ? cette question sera traité dans le cours sur le bonheur.
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