Le capitalisme nord-américain
Enviado por Ninoka • 10 de Enero de 2019 • 2.164 Palabras (9 Páginas) • 310 Visitas
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- LES CARACTERISTIQUES DU CAPITALISME AMERICAIN
- LES GRANDES ENTREPRISES
- La concentration du capital
Elle débouche sur la création d’etp toujours plus grandes (nationale puis internationale …).
Concentration du capitale horizontale> logique financière prépondérante ou verticale> logique industrielle. La concentration repose sur deux dynamiques :
-la croissance interne des etp> expansion des marchés, et élimination des concurrents les moins performants.
-la croissance externe> absorption, rachat d’autres etp., création de filiales communes, prise de participation (rachat d’actions d’une autre société), fusion (+sieures sociétés mettent en commun leurs capitaux et activités pour constituer une entité plus puissante)
- Trois phases de concentration
-L’âge du « capitalisme sauvage » 1870 1920
C’est l’essor des grandes entreprises, l’age d’or des grands businessmen (Rockefeller, Morgan, Carnegie, Mellon, Ford…) et de leurs groupes. Leur stratégie vise à limiter la concurrence par élimination, absorption ou cartellisation. Emergence des lois antitrust votées par le Congrès pour faire respecter la libre concurrence (loi Sherman) mais elles sont trop vague pour être efficace. Mais en 1911 une décision de la Cour suprême éclate la Standard Oil de Rockefeller.
-Le triomphe du capitalisme américain : le fordisme (1920-1970)
Après la crise de 1930 nouvelles stratégies fondée sur l’articulation de l’accumulation (binôme taylorisme, fordisme) et d’un mode de régulation (Etat keynésien). Triptyque Big business, big government, big labour, est efficace pour encadrer la croissance.
Les lois antitrust sont renforcées (Du Pont de Nemours etp chimique est accusé de pratique commerciales restrictives et doit renoncer à sa position dans le capital de General Motors).
Nouvelles méthodes de management, c’est l’ère des directeurs manageurs formés dans des business schools et dotés de compétences spécifiques. La technostructure se substitue aux capitaines d’industrie de l’ère précédente. Délégation du travail…
Essor du marketing dans la stratégie des etp.
1960 2e vague de concentration du capital, horizontale débouche sur la création de vastes conglomérats diversifiés. Ex International Telephone and Telegraph ITT etp de télécommunication est impliquée dans l’assurance, l’édition, l’immobilier. Ça permet de répartir les risques et équilibrer les profits à l’échelle du groupe.
Dès les années 1970 ces conglomérats sont démantelés car ont des limites. ATT par ex est démantelé.
-Depuis 1980 : globalisation, flexibilité et toujours logique financière
Concurrence mondiale dès 1970 les etp doivent réaliser des économies d’échelle pour améliorer leurs positions> re spécialisation et abandon des activités marginales. D’où en 1980 une troisième vague de concentration, verticale, privilégiant la logique industrielle. Fusions et acquisitions géantes (rachat de Mobil par Exxon> pétrole ce qui en fait le + grand groupe mondial) (acquisition de Chrysler par Daimler groupe all). C’est un processus de multiplication d’accords de partenariats et d’alliances entre les firmes et un processus d’externalisation (recours à des etp extérieures pour les taches qui ne sont pas au cœur du métier souvent des PME). Le risque industriel est partagé entre les partenaires. Polarisation géographique on regroupe toutes les industries> Silicon Valley.
La création d’oligopole suscite la réaction des pouvoirs publics : Microsoft en 1999 est accusé d’abus de position dominante et de pratiques anticoncurrentielles.
L’administration Clinton apporte son soutien aux entreprises américaines érigées en « champions nationaux » dans les secteurs stratégiques, militaire (Lockheed), aéronautique (rachat de Douglas par Boeing) pour faire face à la concurrence internationale.
1990 les fonds de pension prennent une place prépondérante dans le capital des etp. Et acquièrent donc un droit de regard sur les stratégies des firmes dans lesquelles ils investissent. C’est le début de l’ère du capitalisme actionnarial 1990.
- CREATION D’ENTREPRISES, INNOVATION ET PRODUCTIVITE
- La création d’entreprises et le maintien de taux de profit élevés.
Le capitalisme est régi par deux lois fondamentales : la baisse tendancielle des taux de profit (diminution sur le long terme des taux de profit des etp) et la péréquation des taux de profit (égalisation sur le long terme des taux de profit entre les branches d’activité). Pour contrecarrer ces lois le capitalisme génère un flux continu de création d’etp, ça renouvelle en permanence les bases du processus d’accumulation. Mais ce flux n’est pas régulier il connait des vagues d’accélération liées aux vagues d’innovations technologiques.
- Entrepreneuriat et esprit d’entreprise
Aux EU nombre élevé de créations d’etp 600 000 chaque année. Mais aussi nombre important de disparition d’etp. C le processus de « création destructrice ». Mais si l’on considère le taux d’entrepreneuriat (nombre de nouveaux dirigeants d’etp rapporté au nombre d’actifs) les EU ne sont pas le pays qui représente le plus l’esprit d’entreprise (il est passé de 8.2% en 1974 à 10.3% en 1998 alors que l’Italie est passé de 14.4 à 18.2 et l’Espagne de 11.6 à 13). La France elle recule de 10.9% à 8.5% !!!
- Aides à la création d’entreprises innovantes
La force des EU se trouve dans leur capacité à générer des etp orientées vers l’innovation technologique. Importante part du PIB consacrée à la recherche et au développement plus important qu’en Europe. « Business angels » homme d’affaires riches qui investissent dans des projets innovants de création d’entreprises + incubators (bâtiments qui accueillent les nouvelles etp). Foisonnement de dispositifs d’aide à la création d’etp et à l’innovation technologique de la part du gouvernement fédéral qui veut stimuler la croissance d’un
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